Gilles Landini, pianiste
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Journal l'« Express», Neuchâtel, Novembre 2010

Feu d'artifice coloré d'une rare intensité

(...) C'est également samedi soir, mais dans l'écrin de l'hôtel DuPeyrou à Neuchâtel, que l'intégralité de ce qui fut le dernier concert parisien du compositeur polonais émerveilla un public nombreux. En effet, le 16 février 1848, Chopin retrouvait l'émigration polonaise pour un concert dans les salons de l'hôtel Lambert, à Paris.

162 ans plus tard, transposé quasiment à l'exact, le concert parisien s'apparentait à un véritable marathon pour le pianiste Gilles Landini. Accompagné pour l'occasion de la mezzo-soprano Ziena Dorkhom, du violoncelliste Luc Aeschlimann et du violoniste Patrick Leyvraz, le pianiste, en véritable exhausteur de saveurs musicales a conquis l'assemblée par l'amour, nectar passionné, qu'il porte au compositeur polonais.

Dans un programme d'une rare densité la sonate pour violoncelle et piano, op. 65 restera comme le moment le plus marquant de la soirée. Dans cet opus encore aujourd'hui méconnu, violoncelle et piano ont parlé d'une même voix. Luc Aeschlimann a déployé une sonorité ample, empreinte d'un investissement physique touchant l'âme au plus profond.

Dans les oeuvres pour piano seul, la Berceuse op. 57, a hypnotisé le public. Préfigurant Debussy, les couleurs harmoniques de cette oeuvre sont ici parfaitement rendues par un Gilles Landini inspiré et généreux.

Ludovic Huguelet